Si les journaux intimes de jeunes filles sont depuis les travaux de Philippe Lejeune une pratique bien identifiée, ceux tenus par des jeunes gens sont plus rares. Le journal de Léo Latil, jeune aixois de la fin du XIXe siècle, s’interroge à la fois sur la relation du diariste à son écriture et à l’art, et sur la question de son identité. Si tout artiste est un peu comme Narcisse, c’est à travers l’amitié fusionnelle éprouvée par Léo Latil pour Darius Milhaud que ces interrogations sont explicitement posées. Dans le rapport à soi si troublé dévoilé par l’écriture intime se manifeste l’originalité de ce document inédit.
Entrée libre
Informations : 04 42 91 98 88