En complément de sa mission d’enseignement supérieur, l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini propose des cours et des stages de pratique artistique ouverts aux amateurs. Elle répond ainsi à sa mission de service public de sensibilisation à l’art et à la création contemporaine en lien avec la vie culturelle et artistique du territoire. Pour commencer les vacances d’hiver en beauté, l’École invite vos enfants à inventer, créer, et s’amuser lors d’un stage d’arts plastiques animé par une artiste diplômée de l’École à l’Atelier de la Manufacture.
Comment nos propres histoires personnelles, nos rêves et cauchemars se mêlent au sein d’une communauté et font surgir de nouveaux mythes et légendes ?
Inspiré par la tradition carnavalesque du Los Aguizotes du Nicaragua, une fête dans laquelle on se déguise en légendes urbaines et cauchemars, pour les incarner et mieux les comprendre, cet atelier invite les enfants à puiser dans leur propre histoire personnelle pour révéler et comprendre les créatures qui peuplent leur imagination. Comment ces histoires intérieures peuvent-elles devenir tangibles ?
En créant des masques qui incarnent leurs visions, les enfants apprendront à les explorer, les décomposer et les rendre palpables. À travers le dessin, l’écriture et la sculpture, et en utilisant du matériel de récupération, chaque enfant donnera vie à un personnage. Le dernier jour, les créations seront présentées lors d’un moment festif et dansant, où les enfants pourront partager leurs histoires et célébrer ensemble la magie de leurs œuvres. Un voyage captivant pour transformer l’invisible en visible et dépasser ses propres frontières
L’artiste : Amaya Cascio
La pratique d’Amaya Cascio, artiste franco-nicaraguayenne, explore l’éloignement et la détérioration de la mémoire. À travers la peinture, la sculpture, la vidéo, la performance et des dispositifs interactifs, elle puise sa matière dans des espaces virtuels et des temporalités différentes, notamment des albums oubliés et des fragments de vie numérisés. Son travail intègre la dimension du réalisme magique, des rêves et des cauchemars pour façonner des récits multiples. Elle assemble images, mots et légendes d’internet pour déconstruire la mémoire personnelle et collective, la rendant malléable et façonnable. Ces narrations confrontent culture populaire, fictions littéraires et mythologie traditionnelle, explorant le va-et-vient entre scepticisme et croyance. Son approche vise à faire émerger des mondes interstitiels favorisant la déconstruction et l’émancipation pour une société plus inclusive.